Centre des Monuments Nationaux, 29 septembre 2015 |
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J'ai été reçu le 29 septembre 2015 par M. Philippe Bélaval, le Président du "Centre des Monuments Nationaux". Ce rendez-vous s'est d'autant mieux passé que le Président s'est montré ouvert à la discussion. Certes, M. Bélaval m'a rappelé la réticence qui est la sienne - essentiellement pour des raisons "philosophiques" - à voir des monuments disparus reconstruits. Néanmoins, pleinement conscient, d'une part, que cette doctrine franco-française est de moins en moins respectée (Cf. notamment les récentes reconstructions à l'identique du Parlement de Rennes ou du Château de Lunéville) et ne l'a pratiquement jamais été par les autres pays européens (notamment en Russie, en Pologne ou en Allemagne), d'autre part, que cette doctrine ne semble plus correspondre aux attentes actuelles du grand public français et étranger et, qu'enfin, elle n'est pas forcément pertinente pour l'État sur un plan financier dans la mesure où, intelligemment exploités, les monuments historiques peuvent être source de recettes directes et indirectes, M. Bélaval considère que la question de la reconstruction du château de Saint-Cloud n'est plus illégitime par nature, même si elle n'est pas encore présentement à l'ordre du jour. Autrement dit, en ce XXIème siècle, elle n'est plus tabou et peut faire l'objet d'un débat, raison pour laquelle il m'a reçu. De plus, le Président du "Centre des Monuments Nationaux" n'est pas hostile à ce qu'un monument historique puisse pour partie abriter un hôtel, et c'est pourquoi il a été extrêmement intéressé par l'étude architecturale du Château de Saint-Cloud réalisée par l'ATELIER COS que je lui avais apportée.
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